Lettres

Dossier I

80R

Monseigneur !

Recevez l’hommage de nos coeurs et de nos voeux tant au courant de cette année qu’au renouvellement de la prochaine à fin que Votre Altesse puissent atteindre avec toutes sortes de plaisir et felicitée l’age le plus avancée. Mon Epouse Votre Soeur pour laquelle vous avés toujours eut tant de bonté vous fait ses respects. Elle se recommende avec ses deux fils et celui qui est en chemin à votre gratieux souvenir sont votre altesse nous peut convaincre si elle voudra serieusement prendre à coeur nos interets et cella par la voÿe du Grand General Branicki car chaque delaÿ nous derrange et nous abime de plus en plus qu’aussi la 1r Jean passée le Duc ne nous a rien fait paÿer ni meme les interets mais tout à Mr Tepper, preferant l’interposition de Notre Roi, par là le remède etoit plus pire que le mal. Somme : j’espere que Votre Altesse ne sauroit pas nous refuser votre interposition, tant pour votre propre nom et honneur, mais principalement par le

80 V

plaisir qu’elle a de faire des heureux. Ainsi je joint à ceci une prière en mon nom et celui de Votre chere Appolonia en faveur de notaire de la Douane à Bomet Mr Gądkowski lequel a un fils qui donnera pour soÿ une caution suffisante et qui voudrait etre emploiée comme notaire à Skwirzyn vut que le pauvre homme Mr Rupniewski qui y est actuellement selon les apparences pourroit perdre sa place ayant pechée ni par malice ni par vut d’interes mais uniquement par betisse et peu de precaution, mais si en cas le surdit Mr Rupniewski par la clemence de votre altesse pourroit avoir son pardon, alors je retire ma sur ditte prière pour Mr Gądkowski car pour cette grace le Ciel benira votre altesse aux cent d’orable vut que le pauvre ci 8. Enfant qui seront precipitée dans la misère la plus affreuse. Je me suis acquittée pour l’un et pour l’autre. Monseigneur trouvera dans son coeur compatissant les ressours suffisants pour nous obliger par là et penetrée ses sentiments de la plus hautte consideration. J’ay l’honneur d’être

Monseigneur

Votre Altesse

Le tres humble obeissant serviteur

Le Prince Kurland

Le 14 décembre 1787

102R

le 5 Xbre jeudi

Mon prince !

Pour vous montrer combien je cheris les occassions de vous obliger, même quand tout autre ne ferait pas, voici un billet iclus pour les officiers du Grod qui vous servira de sauve-garde jusqu’à demain au tems fixé. Vous venés d’engager ce qu’un gentil-homme a de plus cher et précieux au monde, savoir votre parole d’honneur, dont je fortifierai le droit de mon procès, si vous y manqués, en montrant votre billet à tout le monde pour l’execution du dit droit.

Les Burgraves vous apporteront demain matin le billet ostensible que vous voulés que je vous envoye demain. Prouvés moi une fois que vous êtes autant de mes amis que j’ai l’honneur d’être le votre ensemble

V.t.h.et t. Ob. Serviteur

Lasopolski

102V

P :S : Je quitte l’abbé et une aimable compagnie pour ne pas vous laisser languis

138R

Varsovie, le 12 février 1967

Madame,

Ayant reçu cette poste une lettre de ma femme pour son Excellence Monseigneur Potocki et le meme jour deux heures plus tard une autre pour Votre Excellence j’ai l’honneur de les lui envoyer ne pouvant assée temoigner mon chagrin a votre excellence de ce que je n’ai pas reçu une seule lettre pour moi. J’ose la supplier pour l’amour de Dieu de faire savoir si peut être elle est malade et quel’on veuille me le cacher pour que meme aucun de mes gens ne m’ont ecrit, je meurs d’inquietude, il n’y a que la bonté de votre Excellence qui puisse m’en tirer. Ce sera une nouvelle marque de bonté pour un fils qui ose vous jure autant de tendresse que de respect jusqu’au dernier moment de sa vie.

Madame

De votre Excellence

De très humble et tres obeissant serviteur et fils

A. F. Bruhl

141R

Madame,

J’ai vu par la lettre que vous avés écrite à Me vôtre Mere l’allarme où vous étes avec Mr vôtre Epoux, qu’il ne vous arrive quelque malheur à l’approche de nos Trouppes étant sur une terre qui appartient à un du partie ennemi.

Comme il n’y a pas moyen de prendre des mesures pour vous faire donner la Sauve Garde, que vous demandés, vous n’avés, Madame, qu’à produire ma lettre à tous ceux, qui pourroient passer chez vous de nos Trouppes, de quelque rang qu’ils puissent étre. Comme il seroit injuste que des personnes innocentes

141V

subsistent quelque malheur accident. Je suis persuadé, que les Chefs ou autres officiers de nos Trouppes auront la bonté et la complaisance de vous épargner de toutes les manieres avec Mr vôtre Epoux et tout ce qui vous appartient.

Je les prie même par la presente, d’avoir cette bonté et deference pour des personnes, que je connois dès long tems, et que je regarde comme fidels sujets de nôtre Roi Auguste.

J’espere, Madame, que cette lettre vous garantira de toutes facheuses surprises, et qu’elle dessipera vos allarmes.

Je suis avec beaucoup d’estime

Votre tres humble et tres cherissant serviteur H. Brühl

Madame

à Varsovie, ce 11e de Mars 1735

à Madame Suska

Dossier II

5R

Monseigneur,

Ayant eu du monde ches moy je viens seulement de me livrer dans ce momens et comme je suis obligé de faire plusieurs courses dans la matinée il m’est impossible de me rendre chez votre Altesse. Demain la même impossibilité en egard à la poste, mais pour mardi je me rendrai sans faute aux ordres de Votre Altesse. J’ai l’honneur d’etre avec le plus profond respect

Monseigneur

A votre Altesse

Le tres humble tres obeissant serviteur

Cabrit

Le 8 juin 1783

Dossier III

60R

Monseigneur

J’avois bien l’intention d’aller moi meme chez Votre Excellence pour l’assurer de bouche de mes très humbles respects mais j’ai trouvé à propos de differer encore pour quelsques jour ce voyage.

Mr le Collonel de Rieven qui part dans ce moment pour Zatosce et passera delà chez Votre Excellence faire un rapport de bouche de tout ce qui se passe

60V

Icÿ. [lacune] se plains beaucoup le sort du pauvre Zetuik mais je crois que malheur à celui qui en est la cause, il s’agit seulement de s’y bien prendre. Y taka to nieszczęsliewość u nas w Polszcze ze sami sobie biedę robią. Je me recomende à la gracieuse bienveillance de Votre Excellence et suis dans un très profond respect

Monseigneur

De Votre Excellence

Le très humble et très obeissant serviteur

François Darewski

à Brody

Le 5 septembre 1739

141R

Versailles ( ?) le 8 janvier 1707

J’aurois bien desiré, Monsieur, pouvoir repondre à la lettre dont Votre Excellence m’a honoré du 9 croust d’une maniere à la satisfaire, mais les arrangemens ayant ete pris suivans ce qu’il aparu au Roy de Pologne de ce que les personnes qui luy ont eté constamment attachées pourroient meriter, il ne m’est pas possible d’y apporter du changement. Je ne puis donc que temoigner à Votre Excellence la peine que je ressens de la situation

141V

où elle se triouve et l’assurer d’ailleurs de toute la distincion avec laquelle Monsieur, je fais profession d’honorer Votre Excellence le Card. de Fleury

M. Le Comte Tarlo Palatini de Sandomir

Dossier VI

79 R

Monseigneur,

Je suis obligé pour tant de bontes que Votre Excellence a eu la grace de me temoigner, etant de retour de vous adresser ma letre en me recommendant a votre chere protectionne et si le peu de tems que je reste en Pologne me permet avoir l’honneur de vous trouver en personne, je prierai Mon tres cher Pere de m’accorder cette grace enfin que je puisse me jetter aux pieds de Votre Excellence comme celui qui vous est pour toujours devoué.

Monseigneur

De Votre Excellence

Le tres humble et tres obeissant serviteur

Mathius Lanckoroński

Le 17 février 1743

Wodzisław

100 R

Madame la Comtesse,

Avant d’oser vous parler du sujet de ma lettre je dois vous suplier de la lire avec indulgence et de me la pardonner ; que votre aimable bonte pour moi vous fasse excuser mon importunité et ma hardiesse’ voici le fait ; vous verez combien je dois avoir confiance en vous pour vous le poser.

M. le Comte Potocki a bien boulu s’interesser à un ancien officier polonais nomme Bozek qui s’est marié à Doubno et qui a ensuite abandonné sa femme, cette femme s’est attaché à moi à Dubno et est ici avec moi ; bien surement vous trouverez ma démarche imprudente, dangereuse, dans ce moment cy legère et j’en convien avec vous et je n’ai qu’un seul mot à y repondre : je l’aime et elle m’aime et elle fait depuis 3 ans mon bonheur et maintenant plus que jamais dans l’exil où un hazard malheureuse m’a placé. Son mari est venu à Kiev peu de jours avant mon départ ; je l’ai vu et tout

100V

arrangé pour ke divorce ; je lui ai remis 300 doubles pour les frais de son entretien à Gitomir pendant le divorce, et j’ai confie l’affaire à M. l’abbé de Schlick chanoine de Kiev et qui demeure à Gitomir, je lui ai confié de l’argent pour les frais et le mari m’a donné un revers dont je vous envoie la copie.

Mais comme ce mari est très méchant et trés interessé, je crains qu’il n’abuse de la fin de cet écrit pour me chicaner et que d’ailleurs je ne sais pas si l’argent que j’ai donné suffira et que je ne recois point de nouvelles, je me mets à vos pieds, ma belle comtesse, pour vous suplier de vous charger de la fin de cette affaire de grace nomé Deburg par vous ferez mon bonheurs et ma tranquillité, je vous suplie aussi de permettre que M. l’abbé de Schlick s’adresse à vous et enfin si l’argent que je lui ai laissé ne suffisaient pas comme il faut 2 mois pour avoir reponse d’ici, j’ose vous

101R

demander de lui preter 50 ducats. J’aurai honneur d’avoir le faire remettre d’ici aussitot que je les aurai. Si M. Brozek voulait medaire quelq’une méchanceté, empechez-le et s’il voulait faire des difficultés au sujet des enfants daignez le aplanir, il a su écrit de moi parce que je m’engage à payer tous les frais d’eglise pour le divorce, mais point ceux de justice. S’il cherchait de chicaner .... je vous suplie de me faire cette grace entiere, c’est à la beauté de proteger la beauté et l’amour, si nous serions encore au bon tems des fables vous serez venus sur la terre et je brulerais de l’encins à vos autels, mais dans ce scède catholique je dois me contenter de mettre à vos pieds l’hommage de mon rescpectueux devouement, de ma vive reconnaissance et de l’attachement que je doivent vous vouer à jamais tous ceuz qui ont eu le bonheur de vous connaitre.

Langeron

Oufa, le octobre 1797

101 V

permettez que je vous decommande aussi lare instamment M. l’abbé de Schlick, mon compatriote et mon ami. S’il a le bonheur de vous voir je vous suplie de lui faire écrire vos ordres à bord et cher Chez M. le Prince Matthieu Radzivill

De grace daignez me répondre

Il vaut mieux écrire mon adresse en susse

Alexandre Fedorovitch

Géneral major et chef d’ureg oufinski parkiev, moscou et Kazan

à Oufa

gouvernement d’Orenburg

199R

Monsieur,

Les lettres dont Mrs. De Bogutsky, Comte de Solms sont chargés mettront Vôtre Excellence au fait des affaires en question, et j’ose me flatter qu’elle ne tira de cette negociation que contentement et profit. Je m’en raporte en meme tems à la lettre que j’ecris à mon Epouse, que Votre Excellence aura la grace d’ouvrir en cas d’absence

200R

Mrs Bogucky s’est tiré d’affaires ici en homme d’esprit et de merite et a entierement gagné l’approbation du feldmarechall. Mon bonheur sera parfait lors que je pourai convaincre vôtre Excellence que l’on ne saurait etre avec attachement plus respectueux et plus grande veneration que je le suis

Monseigneur

De votre Excellence

Le plus humble et tres obeissant serviteur

Au camp pres de Sarneruda

Ce 14 juil. 1734

200V

J’ose presenter mes soumissions a S.E. Madame La Palatine, son epouse

201 R

A son Excellence

Monseigneur le Comte de Tarło Palatin de Sendomier et General de la Podolie

Dossier VIII

179R

Projet pour l’Arengement à prendre par raport à la Dotte de ma femme et du Capital de 50000 Ecu de Conlre, Dotte qui doit etre Plassé.

Son Excellence Monseigneur Le Palatin de Kijovie s’etant engagé de pejer en deux termes 1000000Fl savoir 200 mil. au commencement de l’anné 1756 et les autres 200 mil Fl. aux trois Rois 1757. Le premie terme n’a pu etre pejé vu les circonstences de façon que toute la somme est devolue aux trois Rois qui vient, en revanche je me suis engagé de faire l’eviction de 300 mil. Fl. avant mon mariage, ce qui a été accompli et de placer 300 mil. Fl. comme contre dotte au nouvel An 1756 mais

179V

n’etant pas sur les lieux la chose n’a pu s’executer et a été remise aux trois Rois 1757. Le reste de la some n’etant pejable qu’au Nouvel An 1758 de façon que sans compte les 300 mil. que je possede deja en fond de terres il y a un capital 100 mil. Fl. de Pologne qui doit etre plassé pour la surete de la Dotte et Contre dotte de ma Femme ce qui fait ensemble un million de Fl. au quel on ne poura boucher et qui doit servir d’eviction pour le Bien que je dois posseder en Pologne. Le cas existant maintenant pour faciliter la chose a S.E. Mon Seigneur le Palatin

180R

Et pour ne pas etre sujet aux inconveniants aui se rencontrent quand on achette des Terres qu’on ne conoit pas. S.E. Mr le Palatin de Kijev pouroit garder la Somme de 400 ml. Fl. qu’il doit me pejer, j’y joindrois meme 20300 mil. Fl. de mon capital que je lui confierois sous le titre de pret au conditions que 1. M. S.E. le Pal. Reconoitroie me devoir la Somme de 700 mil Fl. 2. Qu’il m’asureroit la dite Somme juridiquement au Grod, sur une terre qui soit de la valeur et meme au dela de la some mentionné, le tout selon les lois du Pajs.

180V

3. Que S.E. Mgr le Palatin me pejera les interets de la dite some a 8 pour Cent a comencer du nouvel An 1767 ce qui fait annuellement 56 mil Fl. les pejements de feroient par quartiés ou demi années et s’il se peut d’avance aux endroits ou je le demanderai

4. Si Mgr le Palatin ne veut plus garder la some ou que je veuille la placer ailleurs nous serons obligés de nous en avertir mutuellement au moins une demi anné d’avance.

En tout ceci Mgr le Palatin a l’avantage de n’etre pas obligé de pejer a la fois un gros capital, d’avoir l’argent a 8. p.c au lieu que ches les autres, il est obligé d’en pejer 10 p.c. que le Capital de sa fille est suffisament assuré. Et moi j’ai celui de savoir le Capital en bonnes mains, et de retirer mes interets exactement et sans aucune inquietude A. Moszyński

181R

Livre pour Son Excellence Monseugneur Le Palatin de Kyovie

Carats Ducats

Un noeud de Brillants pour la Coefure

Avec 4 fleurs les 4 Brillants du Millieu 3 ¼ 80.

Les Petits Brillant Pesent 21 21 ¼ 33.

Fason du tout - - 34.

Une paire de Braselets avec le Ruban

De Brillants autour des mains

Deux grans Brillants du Milieu Pesant 5 ¾ 1/8 146.

Les Brillants dans les Deux Roses pesent 21 428.

8 Petites Roses et 10 Pieces

entre deux pesent 31 ½ 641.

La facon et etuits - - 80

Somme 1842

A. Moszyński

182R

486

433 53

480

428 52

432

645 18

196

189R

Resolution de la Co[m]mission du Tresor Royal

P.P.

L’année 1725 le 6 jr de fevrier il est arrivé pendant que j’etois à Cracovie dans la Zuppe de Wieliczka un vol de 42000 florins, on a dans ce tems la fait tous les recherches possibles sans pouvoir decouvrir la moindre chose, sa majeste de glorieuse memoire a de sa bonté ordinaire bonifié cette dome à Mr le Baron de Blumenthal avec deux milles tonneaux de ses, depuis les gens d’ici ont toujours parlé entre eux que les habitans d’ici avaient dait ce vol, mais personne n’a voulu infliguer, avant trois semaines une certaine feme m’a rendeu un Placet que j’ai communiqué à Mr / : l’instigateur de la Couronne Grabowski et que je joints a present aussi ici:/

Pour savoir son sentiment la dessus il m’a repondeu qu’on devoit d’anord arrester ces gens et les mettre dans les fers, qu’il en parleroir avec votre Excellence, afin qu’elle approuva cette disposition, en vertu de cette lettre je les ai fait arrester et come les gens ont dit que le dils de l’un avait parlé plusieurs choses à Bochnia, j’en ai fait l’inquisition dont je joint ici la copie, je supplie à present Votre Excellence de vouloir ordonner ce que je dois faire avec ces gens et comment

[en marge] ad 1 S’il n’y a pas de preuves plus convaincantes que celles qui sont ici faites, les personnes arretées pourront etre relachées en attendant que la Comission destinée aux Salines dispose ulterieurement à cet egard.

189V

l’inquisition se doit faire, qui y doit estre present, car on craint si l’inquisition se fera à la ville, qu’on ne decouvrira rien, puisque ces gents ont beaucoup de Parents parmir le magistrat. Apres avoir fait arreter ces gens, j’ai envoyé avec Mr Le Podzapek apres cette femme pour scavoir son sentiment. Elle persiste toujours en ce qu’elle a donné par ecrit.

Mr le Comissaire Turner, m’ayant ecrit qu’on devoit faire une grande defluidation, j’ai dabord fait visiter tous les bateaux, mais je trouve qu’il n’y en a pas suffisament et que toute au plus on ne pourra defluiter avec la premiere defluidation que 24 m. tonneaux, les Frochtarz s’excusent de n’avoir pas eu du bois assez de Silesie puisque les Possesseurs des Terres qui en avoient autre fois defluité, l’avoient de propre authorité defendeu à leurs sujets de ne plus rien defluiter, si cela continuoit, la Zuppe en Seroit fort en peine. Mons ei g neu r le Comte de Promnits qui est Possesseur du Comitet de Pleff le doit avoir aussi fait, c’est lui qui a le plus beau bois et la plus grande quantité, il seroit ainsi tres necessaires pour l’interet de la Zuppe que le Prefot royal traitat

[en marge] Ad 2 On a écrit la dessus à S.E. Mr le Comte de Promnie et la reponse sera communiquée au Conseiller Steinhauser

190R

Avec lui pour avoir tous les années deux ou trois milles Pièces quand meme il ne les voudroit pas defluiter, la Zuppe pourroit envoyer quelqu’un là pour le faire couper et defluiter. Ce seroit le selu moyen d’etre toujours seur d’avoir du bois pour les defluitations.

La recolte ayant été tres petite l’a n née passée, je ne peu avoir de l’avoine pour de l’argent, chacun qui a encore quelque chose le veut garder. J’ose donc proposer à Votre Excellence que puisque les Economies de Wielkarzade et de Niepolomice sont en administration et que ceux ci recoivent des Ecclesiastiques et des gentilshom m es beaucoup de l’avoine en censes nom m é ordinairement ospi et dont la Wielkorzgade a deja recu le tout et Niepolomice deja la moitié, que votre Excellence veuille avoir la grace que la zuppe puisse avoir cet avoine, car autrement on seroit obligé de le payer aux autres extremement cher.

[en marge] Ad 3 Sa Majesté s’etant reserrée cette avoine pour le besoin de Sa cour, le S. Steinhauser aura à songer à d’autres expedients à cet egard

Le major de Regiment des Guardes dragons ayant eté ces jours passés ici a demandé au Lieutenant Kempski qui est com m endé ici, si s’etoit addressé apres son arrivé à Votre Excellence puisque l’ordre de Mons ei g neu r

[en marge] Ad4. Le lieutenant Kempsi se conformera dans les actions à ce que les officiers des salines lui

190V

le grand general contient de faire tout ce que Votre Excellence donneroit, comme il ne s’est point addressé à elle, il supplie à present Votre Excellence de lui vouloir ordonner à qui il doit de tenir ici, afin qu’on ne lui puisse rien reprocher aupres du Regiment.

A Wieliczka, le 8 janvier 1736 Jean Benjamin Reinhauser

[en marge] Lui demanderont pour l’interet et le besoin des Salines. Cette resolution pourra lui etre montrée

à Varsovie le 13e Janvier 1736

Moszyński

M. Grabowski

Simonis

Kiciński

193R

Monseigneur

Zuvy que j’aïe eu l’honneur d’expédier le 25me du passé v : St : une dépeche pour Vostre Excellence et que j’aïe lieu de me flatter qu’elle luy sera parvenuë, je profite néanmoins de l’occasion présente pour Vous assurer, Monseigneur, de la continuation de mes trez humbles services.

Je n’ay depuis l’expédition de ma dernière, reçu aucune nouvelle d’importance : la paix et la tranquillité régnent sur touttes nos frontières ; ainsi je n’ay rien a ajouer à ce que j’ay en l’honneur de

[en bas] A Son Excel. Mongr le Comte Tarlo Palatin de Sandomir

193V

De référer à Vostre Excellence dans ma précedente et nous attendons à touts moments de Constantinople la nouvelle de l’échange des Ralifications.

Comme il est à présumer que tant la Podolie que les Palatinats limitrophes par ou nostre armée a passé renferment une bonne partie de nos déserteurs tant Dragons que fantasins, cosaques et autres, je prends la liberté d’envoïer ci joint à Vostre Excellence une copie du Manifeste publié par ordre de Sa Majesté Impériale en faveur de ceux qui se rendront à leur drappeaux dans l’espace de six mois et par lequel cette trez

194R

gratieuse souveraine leur accorde une amnisite générale. Vous priant trez humblement , Monseigneur, de vouloir bien contribuer a ce que dits déserteurs ne soient pas retenus par les particuliers sur les terres desquels ils de pourroient trouver.

Mon départ pour St Petersburg est encore différé pour quelques jours. J’ay l’honneur d’assurer ici Son Excellence Madame la Comtesse Palatine de mes obeïssances trez humbles et finis aïant celuy de me dire avec l’attachement le plus respectueux

Monseigenur

De Vostre Excellence

Le tres humble et trés obeissant serviteur

B.Munnich

à Raschke

ce 5 janvier v : St :

l’An 1740.

Dossier XI

24R

Rome le 13 aout 1796

J’ai reçu votre lettre mon cher oncle, je suis bien reconnaissante de toutes vos bontés et de toutes les peines que vous voulés bien prendre pour nous. Je conserverai toure ma vie le sentiment que m’inspire, l’interet que vous me temoignés. Auceil à ce qui regarde nos affaires mon avis etant le même que celui de ma tante. Je m’en remets entierement à ce qu’elle vous dit ladessus.

Permetés mon cher oncle que je vous retire encore que personne ne sent mieux que nous les obligation que je vous ai et ma reconnaissance sera eternelle.

G. Potocka

31R

Mon très cher frere

Comme że suis tres inquette de n’avoir aucune lettre de Vous craignient que vous ne soie malade. Ces pourquoy że Vous suplie de vouloir me faire donner des nouvelles par quelqun de l’estat de Votre sente et d’estre persuadee que że suis avec une tendresse parfaite

Mon tres cher frere

Votre tres humble et tres affectionee soeur et servante

Louize Potocska

Rasuer Mr le Chanoine de mes tres humble devoir

à Grodno ce 9 avrille

32V

A Son Excellence Monseigneur le le Coadjuteur et Suffragent de Wilna

A Wilno

75R

C’est de la part de son Excellence mon beau pere que je vous done la comission de faire pecher des moules et cors que vous si aurés une barique de les metre fraiches dedans sans y metre de l’eau de la mer ni aucune autre chose mais seulement dans les equilles des qu’elles y seront vous les enveres par Estaget ce que vous ne peleres tant que dureront ces cent roubles que le comte vous envoya car chaque estafet coutera environs 25 rubles. Si vous pouvés avoir un bon turbot. Il faudra l’envoyer aussi.

Je vous serviras une autre foix au sujet des marbres de Monsieur de Choisanie, adieu.

Jean Potocki

pour Mr Ibrahim à Odessa

174R

Madame.

Si personnellement je ne puis avoir le bonheur de Vous exprimer mes voeux à l’occasion du jour de l’an, permettez Madame que je m’aquitte de ce devoir par ces lignes. Que le Ciel Vous conserve longtems pour ma satisfaction, en Vous comblant de ses bienfaits. Vous avez des bontés pour moi. Conservez les moi, je Vous supplie Madame et agréez l’hommage de ma reconnoissance et de mon profond respect avec les quels j’ai l’honneur d’être

Madame

Votre

très humble et très obéissant serviteur

Wlodimir Potocki

Tulczyn, le 28 decembre 1798.

Si mon

174V

frere Alexandre pouvoit m’entendre, il verroit que je l’aime bien et que je lui souhaite tout le bien imaginable. Je l’embrasse bien tendrement.

178R

Madame,

C’est en me rappelant à Votre souvenir que j’ose vous assurer que la lettre que Vous avez bien voulu avoir la bonté de m’écrire dans le moin de Décembre dernier, m’a causé tant de jpye que je serois l’homme le plus heureux du monde si j’en revevois plus souvent de Vous de pareilles.

Je crains cependant que ma prière ne Vous incommode et malgré le plaisir que j’aurois de la voir exercée, je tremble que Vous ne m’accordiez pas ce plaisir. Permettez moi, Madame de vous temoigner ici le profond respect avec le quel je serai toujours,

Madame

Votre très humble et très obeissant serviteur

Vlodimir Potocki

Le 13 Avril 1803

Leipzig

182R

Mon cher Papa

Pardonnez-moi s’il Vous plaît la liberté que je prends de Vous féliciter à l’occasion du jour de l’an et de Vous prier de vouloir bien me continuer les bontés que Vous avec eûes pour moi juasqu’icis. Soyez d’ailleurs assuré que je ferai les plus grands efforts pour pouvoir les mériter et que la reconnaissance en sera à jamais gravée dans mon coeur. Croyez également, Mon cher Papa, que mon attachement pour Vous n’a point de bornes et que je conserverai éternellement à vos égarda les sentiments les plus respectueux avec les quels je suis,

Mon cher Papa

Votre très humble et très obéissant fils,

Vlodimir Potocki

Le 2 janvier 1804 Lipzig

Dossier XIII

2R

Madame !

Quelque flatteur qu’il me soit de recevoir de ses nouvelles par elle meme et quelque reconnoissant que je lui en sois, je ne puis me dispenser de lui dire qu’il ne me paroit pas sage de sa part d’ecrire aussitot après le terrible pas qu’elle vient de faire qui me semble à moi beaucoup plus digne de consideration que le voisinage des tartares qui l’avoit un peux inquiete.

2V

Pardonnez à moi zele, Madame, cette petite representation et ayez la bonté de recevoir en meme tems mes sinceres felicitations sur son heureuse delivrance ainsi que celles de ma femme et ses tres humbles compliments qu’elle me charge de lui presenter. Agréez aussi tous les sentiments du respect le plus infini avec les quels j’ai l’honneur d’être

Madame

De Votre Excellence

Le très humble et tres obeissant serviteur

Nicolas Prince Repnin

Human, le 12.23 xbre 1783

3R

P.S. Je remercie tres humblement monseigneur le palatin de son souvenir. Je vous supplie de l’assurer de tous les sentiments que je lui ai voué. J’ai l’honneur de lui renvoyer les gazettes qui etoient jointes à sa lettre.

4R

à St Elizabeth, le 29 Xbre 1787/9. Janvier 1788

Madame !

C’est avec tous les sentiments de la plus vive reconnoissance que j’ai reçu la lettre dont vous avez bien voulue m’honnorer. Je sens tout le prix de tout ce que vous m’y dite d’obligeant et de flateur. Je voudrois madame pouvoir vous prouver l’attachement infini que vous ay voué ainsi qu’à son Excellence le Palatin. Vous en voir persuadée est ce que je desire comme une satisfaction particuliere.

Je vous rends mille graces tres humbles pour les bonnets que vous avez eu la bonté de m’envoyer.

4V

Ils sont faits comme on ne peut mieux. J’ose me flatter qu’ils me serviront de casques contre les fleches tartares, dont aucune surement n’osera les toucher.

J’ai fait parvenir à ma fille la lettre que vous lui avez ecrite et elle a deja eu l’honneur de vous envoyer sa reponse. La mienne a tardée parce que j’ai été en course.

J’embrasse de tout mon coeur mon petit officier. Je voudrois le voir deja à la tete d’une trouppe renverser des turbans. Cela ne manquera pas d’etre un jour, puisqu’il est ellevé par vous.

Il me seroit bien doux d’être dans votre voisinage et de vous faire ma cour à Tulezyn, mais la disposition actuelle

5R

De l’armée ou je sers me prive de cet avantage ce qui me fait beaucoup de peine.

Je vous supplie d’assurer de ma tendre amitié monseigneur le palatin et d’être persuadée du respect infini et de l’attachement le plus sincere avec les quels j’ai l’honneur d’etre

Madame !

Votre tres humble et tres obeissant serviteur

Nic Prince Repnin

P.S. Ma femme me charge de vous presenter ses respects et de la rapeller à votre souvenir.

20R

Madame la Comtesse

Très flatté de la lettre dont elle a daigné m’honorer sous la date du 25 octobre, j’ai taché de rendre à Me Votre Soeur tous les services que j’ai pu, mais il a eté impossible jusqu’à ce moment-ci de pouvoir lui fair avoir son passeport pour qu’elle puisse se rendre auprès de vous voyant toutes les longeurs et difficultés qu’on faisoit ici, j’ai pris le parti d’expedier un homme de confiance chez le Gouverneur et suis sur dans une semaine au plus tard de recevoir le passeport et tous les papiers necessairs.

Mr Svienski Vous dira Me la Comtesse, comme on a bien fini avec la Douane et pour Vous prouver combien je désire de pouvoir Vous être de quelque utilité, ne trouvant pas des chariots qui eussent voulu tansporter le bain, je le fairois transporter par mes propres chariots et j’espere qu’en trois

20V

Semaines il sera à Torilezin : je suis persuadé que tant Vous, Madame la Comtesse que Mr le Comte serez parfaitement contents du dit bain, car les pièces en sont aussi magnifiques que bien travaillées.

Je vous supplie, Madame la Comtesse, de continuer à m’honorer de ses ordres et d’être persuadée de ‘empressement je mettrois à les executer.

Ma belle mere, aussi que ma femme très flattées de Votre gracieux souvenir, me marge[nt] d’en marquer à Votre Excellence, toute coeur réconoissence.

Je suis avec la plus haute consideration et respect

Madame la Comtesse

Votre humble et très obeissant serviteur

Felix de Ribas

Odessa, le 1 xbre 1799

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Mon Prince

Je sens que je n’ai pas letre a mercter vos bontes mais l’interet que je pren a Mr Worcel me porte a Vous demander en grace aby sprawa zabuistwa była odesłana do Ziemstwa Praclawskiego.

Cette grace de Votre part Vous assurera la reconnoisace de celui qui a l’honneur d’etre mon Prince

Votre tres humble et tres obeissant serviteur

Rzewuski

Le 1 juillet 1774

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Jaśnie Oświeconemu Książęciu Jegomości Ponińskiemu Marszałkowi Konferderacji Koronnej Dobrodziejowi

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Var: 31 d’aoust 1781

J’ai recu mon cher Palatin Votre lettre du 27 avec ce sentyment qui accompagnera toujours la moindre marque de Votre amitié ! J’aurois voulus vous repondre par la poste de mercredi mais les ambaras du demenagement ne m’ont pas donné ce loisir. Je vous suis sensiblement obligé d’avoir ceris astreptourez je vous prie de me metre aux pieds de Me de Cracovie pour la bonté qu’elle a eu de vouloir aussi s’interessen en ma faveur. Je doute pourtant qu’il puisse venire à cause des ambaras que lui donne l’education mais je me flate que le Marechal gurowski poura me delivrer l’ambassadeure a eu la complaisance de lui ecrire et je lui ai envojé unne essabete. Non seulement

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j’ai grand besoin d’etre à Grodno mais aussi un deisir extreme d’etre hors d’icy. Vous m’avez afligé en me disant que Me la Hetman soufre toujours des dents. Son mal est d’autant plus inquietant qu’elle n’est pas aporté d’aucune secour. Le plus habils medecins n’y tardent rien la pluspart de tems. Je crois que le bon Clemens ne s’en mele pas. Mr Lefevre dentiste et chirurgien en meme tems c’est engagé de m’accompagner à Grodno comme j’espere de n’en avoir plus besoin. En route je lui ai dit de me devancer et de m’atandre à Białystok. Jamais il ne poura me rendre des services plus sensibles qu’en contribuant à calmer les soufrances de la Hetman et s’il est possible

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l’en delivrer à jamais. Je le charge de cette lettre pour vous mon cher Palatin en vous priant de l’honorer de Votre protection. Sur tout d’engager Me la Hetman de suivre bien exactement ses avis et de se soumetre à ses decisions si elle veux etre debaracée d’un mal si desagreable et qui pouroit meme devenire d’unne consequence dengereuse comencant si de bonheure et avec tant d’opinatreté. Adieu mon cher Palatin. Il me tarde plus que je ne saurois vous dire de me voire a Bialystok à pareil jour. Il y a de cela un an je jouissois de ce beau lieu parler bontés de Me de Cracovie. Je Voudrois ouvoir lui temoigner ma reconnoisance la vie. J’ai ete comblait de ses bienfaits.

Rzewuski

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Bon jour mon cher General

Ditez moi quand partira pour Levpol le Staroste Augustowski. Je voudrois lui donner une lettre pour Bąkowski et le prier en meme tems de se charger d’un tres petit paquet pour ma soeur. Demandez lui cette complaisance pour moi et faitez reponse à Votre bon amis et serviteur

Rzewuski

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